jeudi 8 février 2018

Une jolie petite histoire dépaysante....

jeudi 8 février 2018
J'ai commencé la chronique de livres pour enfants avec "Arthur et la petite souris" paru aux éditions Dreamcatcher et je continue aujourd'hui avec "La petite fille à l'ombrelle" de Laetitia Arnould (pour les textes) et d'Audrey Lozano (pour les illustrations). Il est paru aux Editions Elixyria le 18 janvier en ebook et en février pour la version brochée. 
J'ai préféré l'attendre en papier pour le lire, même s'il était disponible en ebook (j'aurais pu l'avoir sans doute en sp),  parce que pour les enfants, je trouve que cela n'a pas le même charme (moi, j'ai une liseuse et n'ai donc pas accès aux couleurs, ce qui aurait été dommage, vu la qualité des dessins et les couleurs choisies.) 

Comme la dernière fois, je l'ai lu en compagnie d'une petite fille de 6 ans car c'est le public visé : j'avais donc mon regard d'adulte (et chroniqueuse) mais aussi celui de ma petite aide, qui réagissait à l'histoire et donc aux dessins. C'est donc notre chronique commune que je vous livre ici ;) 

L'une comme l'autre avons beaucoup aimé tout d'abord l'aspect extérieur : je cite "il est trop joli ce livre". La couverture est de belle qualité, comme ce petit ouvrage qui fait 30 pages avec les illustrations. C'est un vrai plus et les enfants sont sensibles à ces détails (rappelez-vous pour Arthur, elle avait trouvé qu'il n'y en avait pas assez) . Quant à l'histoire, elle est originale car elle se déroule au Japon et est agréable à lire. 

Je vous rappelle la présentation de l'éditeur
Le joli printemps est arrivé en même temps que les fleurs des cerisiers. Au Japon, on fête l’événement pendant plusieurs jours.
Miyako est ravie. Aujourd’hui, elle va faire un pique-nique en famille sous les arbres fleuris. Elle prend son ombrelle chérie et attend impatiemment la venue de sa grand-maman.
Mais près du mont Fuji, le vent se lève. Une bourrasque, et voilà la belle ombrelle de Miyako qui s’envole et qui s’en va loin, de plus en plus loin...


Notre avis
Comme je l'ai dit précédemment, c'est une jolie histoire plaisante, davantage à l'attention des petites filles (il faudrait tester avec un petit garçon, tiens, pour voir si cela l'intéresse ) : il y a autant de pages de textes que d'illustrations et cela, c'est vraiment agréable car celles-ci en plus, font écho à ce qui est dit dans la page d'à côté. 

Ce qui m'a attirée tout d'abord, est bien sûr, le thème asiatique
(j'adore l'Asie) car je trouve que ce n'est pas commun pour les livres d'enfants : cela m'a permis de faire découvrir la fête des fleurs de cerisiers à ma petite co-lectrice.  Ainsi, on s'est arrêté aussi sur les spécificités de ce pays comme le kimono (qu'elle connaissait, hein?), les chaussures traditionnelles (qui l'ont fait rire), l'ombrelle ou encore le Mont Fuji (on a regardé des photos sur le téléphone parce que la neige rose, ça n'existe pas ^^ cela aussi l'a encore bien amusée, sachant qu'il neigeait dehors) ou encore le nom des gâteaux, les "sakura mochi" (moi aussi, je ne connaissais pas) Bref, petit voyage au Japon en quelques pages... 


On aurait pu s'attendre à une légende (l'Asie et le Japon en ont beaucoup) mais non : c'est bel et bien un conte pour enfants, original avec une morale (ou des morales) et une touche de "magie". Contrairement à d'habitude, je ne vous raconte pas le début de l'histoire, le résumé du livre suffisant à lui-même. 

La petite Miyako est une jeune fille très sage, qui respecte et aime sa famille et est désolée de la perte de son ombrelle, emportée par le vent. Cela a amusée ma petite co-lectrice de la voir pleurer (qu'elle est coquine, hein? lol) car la scène est joliment dessinée et elle ne comprenait pas pourquoi elle pleurait pour juste ça (je cite) (je lui ai donc dit que c'était un objet important pour elle). Toutefois, elle a une grand-mère (c'est elle qui lui a offert l'ombrelle) qui lui redonne espoir et lui demande d'avoir confiance en la magie de la nature et notamment en celle des cerisiers. Mystère... ;) 

Bien sûr, on imagine bien la fin (enfin, ma petite aide en était sûre) mais c'est très agréable car elle se termine sur une touche d'étrangeté et à ce moment-là, je ne suis pas sûre que la petite à qui je lisais ce livre ait bien compris pourquoi cette histoire se terminait ainsi et le rôle de la nature, qui récompense ceux qui prennent soin d'elle. Je lui ai donc expliqué mais je pense qu'elle est encore un peu petite pour comprendre réellement la portée du sens. En revanche, elle a bien retenu que si l'on était sage, on était récompensé ;) 

J'ai beaucoup aimé la grand-mère qui est à la fois mutine et l'incarnation de la sagesse , très importante dans ces pays-là. C'est elle qui possède les connaissances liées aux mystères de la vie mais aussi de la nature : elle apporte l'espoir et incarne cette touche de poésie et de magie qui traversent le livre.

Le vocabulaire est assez simple, le niveau de langue est courant et à part quelques mots, elle a "tout compris" ;) Ce qui est un  vrai plus parce que cela signifie qu'elle pourra le relire seule. Les dessins sont vraiment jolis et comme je l'ai dit avant, ils illustrent parfaitement ce qui est dit dans la page à côté, ce qui signifie qu'un enfant plus petit, lui pourra s'attacher davantage aux dessins pour comprendre le sens de l'histoire.

Je dirai donc que c'est une histoire agréable à lire et qui se lit assez rapidement (or, à cet âge, il ne faut pas trop que cela dure sinon, ils perdent vite la concentration), il y a de très jolis dessins à dominante de rose (couleur des cerisiers en fleurs) et un côté mystérieux lié à la nature, bien dans l'air du temps : un joli voyage au Pays du Soleil Levant.

Le seul petit bémol que je mettrais (et encore en est-ce vraiment un?) est que la pliure du livre gène parfois pour la lecture des derniers mots de certaines lignes : on l'avait posé à plat pour le lire ensemble et voir donc les images en parallèle (elle était à ma droite) et bien, j'ai dû un peu appuyer plus fort et donc me décaler pour aller lire la fin de ces mots qui étaient un peu "mangés". Cela vient sans doute de l'épaisseur et de la solidité du papier choisi mais c'est pour cela que j'ai dit que ce n'était pas un vrai bémol car pour des enfants, n'est-ce pas mieux? cela permettra au livre de moins facilement se déchirer.

Je lirai et offrirai donc avec plaisir les prochains livres de la collection pour enfants des Editions Elixyria, vu la qualité de ce premier ouvrage. 

Pour le commander en papier sur Amazon ou le télécharger en ebook, c'est par ici : La petite fille à l'ombrelle

MAIS je vous invite sincèrement à passer par leur site car vous recevrez de beaux cadeaux, si vous aussi, vous êtes bien sages ;) 

Lien direct pour les éditions Elixyria : https://www.editionselixyria.com/

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