"Inconvenant" est sorti le 22 septembre en auto-édition et je remercie Aurélie de "The Lovely Teacher Addiction" et Vi Keeland et son équipe pour l'envoi de ce roman en service presse.
Présentation de l'éditeur :
Vi Keeland, auteure de bests-sellers no 1 au classement du New York Times, nous livre un nouveau roman intégral, torride et sexy.
Licenciée pour comportement inconvenant.
J’avais du mal à croire la lettre entre mes mains.
Neuf ans. Pendant neuf foutues années, je m’étais démenée pour l’une des plus grosses boîtes d’Amérique, et voilà que je me faisais virer par une lettre officielle à mon retour d’une semaine de vacances à Aruba.
Tout cela à cause d’une vidéo prise pendant mes congés avec mes amis, une vidéo privée enregistrée pendant un moment privé. Ou du moins, c’était ce que je pensais...
Furieuse, j’ai débouché une bouteille de vin et j’ai pris ma plus belle plume pour écrire au PDG multi-milliardaire et lui dire ce que je pensais de sa boîte et de leurs pratiques.
Je ne pensais pas qu’il me répondrait.
Et j’étais loin de me douter que j’allais soudain devenir la correspondante de ce riche connard.
Il allait bien finir par se rendre compte que j’étais dans mon bon droit et il me rendrait mon poste.
Sauf que... ce n’était pas la seule chose que Grant Lexington voulait faire pour moi.
Mais il était hors de question que je fasse quoi que ce soit avec le patron du patron de mon patron.
Aussi somptueux, charismatique et charmeur qu’il soit.
Ce serait totalement déplacé, inconvenant, pour le coup.
Un peu comme la vidéo qui m’a attiré tant d’ennuis.
On ne guérit pas le mal par le mal.
Même si parfois, le mal, c’est si bon.
Mon avis : Je vous l'ai dit, j'ai vraiment passé un très bon moment de lecture : non seulement, c'est une belle romance mais en plus, on alterne les moments drôles avec des moments plus sexy ou d'autres encore plus tristes voire terribles : donc, on ne s'ennuie jamais et le rythme de narration pousse à tourner les pages car outre le fait que l'on se demande comment ces deux-là vont trouver le bonheur, l'on s'interroge surtout sur ce qui est arrivé à Grant pour qu'il soit ce qu'il est au moment où commence le roman. Attendez-vous donc à de bons rebondissements.
Ireland est une jeune femme qui n'a pas eu une vie facile enfant et elle s'est battue pour en arriver à être là où elle en est au moment où commence le roman (enfin, avant qu'elle ne soit renvoyée pour conduite "inconvenante") elle est intègre et aurait pu tomber dans la facilité avec son passé mais non, c'est une jeune femme volontaire qui a des valeurs et qui n'accepte pas cette décision. C'est pourquoi, elle s'enivre le soir de la réception de la lettre et envoie cette lettre qui va tout changer pour elle.
Mais même lorsqu'elle rencontre Grant, elle ne se laisse pas impressionner par qui il est et ce qu'il est : même si elle est attirée par lui, elle n'hésite pas à le remettre en place et à jouer avec lui. Il n'en fallait pas plus pour piquer l'intérêt de cet homme qui n'a qu'à demander pour obtenir ce qu'il veut MAIS Grant cache un lourd secret et n'a pas toujours eu une vie facile, enfant ou adulte. Vous allez me rétorquer qu'il est milliardaire et bien certes, mais, ça n'enlève en rien à ce que j'ai écrit sur lui précédemment. C'est un homme qui a terriblement souffert et qui s'est arrêté plus ou moins de vivre : sa rencontre avec Ireland qui ne se sert pas de lui et apprécie qui il est vraiment, va le pousser à réagir et à aller de l'avant. Il y a des passages de flash-backs qui nous permettent davantage de comprendre cet homme tantôt charmant, tantôt mystérieux et sombre. En tout cas, c'est un homme attachant qui peut être implacable lorsque la situation est injuste ou l'exige mais qui est doté de qualités humaines exceptionnelles que l'on ne peut que comprendre pourquoi, malgré la situation et ses hésitations, Ireland ne peut que succomber. J'ai adoré notamment son comportement avec ses grands-parents, son implication dans l'association qu'a fondée sa mère et même ses relations avec ses soeurs. D'ailleurs, j'ai hâte de lire leurs histoires à elles aussi.
Bref, Vi Keeland, comme beaucoup d'auteures de romances à succès américaines, fait bien de passer par l'auto-édition pour être diffusée en France : je pense que les maisons d'édition ont tort de mépriser ce genre car s'ils s'y intéressaient vraiment, ils verraient que derrière l'histoire d'amour, il y a de nombreux messages et que les auteures n'hésitent pas à évoquer la maladie (ou les maladies) et ses conséquences, sans forcément tomber dans le pathos ennuyeux ou repoussant.
Je terminerai en vous disant : vivement le prochain tome ^^
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