Je vous ai parlé il y a quelques jours tome 1 de la série "Mythos Academy" "Le souffle du givre" de Jennifer Estep qui sortira le 9 juin chez Alter Real . Je vous propose aujourd'hui un extrait (merci à Delhia) Présentation de l'éditeur :
Poussez les grilles de la Mythos Academy, une école pas comme les autres !
Là-bas, on y forme des guerriers pour contrecarrer les plans des Faucheurs, qui veulent libérer Loki, le Dieu du Chaos. Inutile de vous faire un dessin sur ses intentions.
J’ai un don. En touchant quelqu’un, j’ai accès à ses émotions, à ses pensées, et aussi, à ses plus gros secrets. Je fais un peu tache parmi les autres élèves. Bon, j’adore les combats, mais dans les comics... Parce que dans la vraie vie, je suis plutôt nulle. Surtout en comparaison de Logan. C’est le meilleur guerrier de l’école, mais c’est aussi un abruti... Il a toutes les filles à ses pieds, et il le sait. Tout comme il sait qu’il est doué.
Le seul endroit que j’aime bien à l’Académie, c’est la bibliothèque des antiquités. Enfin, avant, je l’aimais bien. Parce que depuis peu, il y a une épée qui m’appelle. Oui, une épée. Ce qu’elle veut, ce n’est pas couper des fruits, mais des têtes.
Et puis, une élève de l’école est assassinée dans la bibliothèque. En plus, quelqu’un vole le Bol des Larmes, un artefact magique qui pourrait provoquer la deuxième Guerre du Chaos.
Ouais, la Guerre du Chaos. Pour la faire courte, ce qui nous attend, c’est la destruction et la mort. Sympa, comme programme, non ?
OK, le combat, ce n’est pas mon truc, mais quand faut y aller, faut y aller...Surtout que celle qui était visée, en fait, ça pourrait bien être moi.
Bienvenue à la Mythos Academy, une école pas comme les autres qui ravira les fans de la série Netflix Mercredi.
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Extrait :
J’avais
presque dépassé Valhalla Hall lorsque je vis une fenêtre s’ouvrir. Au premier
étage, quelqu’un balança un sac à dos, qui s’écrasa sur le sol devant moi.
Comment j’avais pu me retenir de crier, à ce moment-là ? Aucune idée.
Surtout qu’un homme suivit aussitôt le sac à dos. Il se réceptionna à la
perfection, en position accroupie, et se redressa avec aisance, comme si cette
chute de six mètres n’avait eu aucun effet sur lui. Je le reconnus
instantanément.
Ce foutu
Logan Quinn.
Le ciel
s’était assombri, et dans les ombres obscures, le Spartiate semblait encore
plus dangereux. La lune pâle et laiteuse faisait ressortir les mèches bleutées
de ses épais cheveux noirs ondulés. Logan retira les quelques feuilles collées
à son jean de marque et s’aperçut que je le dévisageais. Il plissa les yeux et
me lança :
— Eh
bien, eh bien, ne serait-ce pas la jeune déesse, toute seule dans le
noir ? dit-il d’une voix grave et menaçante. Qu’est-ce que tu fous
ici ?
Je
serrai mon sac contre ma poitrine, comme si ça pouvait me protéger d’un
Spartiate capable de me tuer avec son petit doigt.
— Je
ne suis pas en train de sortir en douce du dortoir d’une morte, comme c’est
clairement ton cas.
Il se
rapprocha de moi, mais je ne reculai pas. Logan arbora un sourire amusé. Il avait
dû se rendre compte que j’avais peur de lui, malgré ma réplique acerbe.
Mais
j’avais juste un peu peur, me répétai-je. Et seulement parce que Jasmine
s’était fait tuer et que j’avais trouvé le corps. Et peut-être aussi parce que
je venais de me faufiler dans sa chambre pour la fouiller, et que j’avais son
ordinateur dans mon sac. OK, j’avais peut-être plusieurs bonnes raisons d’être
nerveuse, en plus d’être toute seule dans le noir avec Logan Quinn. Le très
sexy et très dangereux Logan Quinn.
— Tu
as raison, dit-il. J’avais un rencard. Et toi ? Qu’est-ce que tu fous
ici ?
Je
serrai un peu plus fort mon sac qui contenait l’ordinateur volé.
— Rien.
Je retourne juste à mon dortoir. Je ne fais rien de spécial.
Nous
nous dévisageâmes. Les yeux de Logan étaient aussi pâles que l’éclat de la lune
sur son visage. Ils étaient plus argentés que bleus, et sa peau ressemblait à
celle des statues de marbre qu’on trouvait sur tous les bâtiments de
l’académie. Froid. Distant. Dur. Parfait.
— Bon,
je crois que je vais aller « ne rien faire de spécial » ailleurs,
reprit Logan d’une voix traînante. Peut-être dans ma chambre. Tu veux
venir ?