vendredi 9 février 2018

Un polar passionnant et mystérieux.

vendredi 9 février 2018
Vous le savez, j'aime particulièrement la plume de Gilles Milo-Vacéri depuis que je l'ai découvert avec "Alpha et Omega" l'an dernier, aux Editions du 38. Je suis son blog et aime particulièrement le ton de ses billets, que je qualifierais de "délicieux" (attention âmes sensibles s'abstenir!!!!  car cela déménage souvent ^^ le monsieur manie l'art de l'ironie avec brio !!! ;) ) 
A la base, je ne suis pas une grande fan du polar mais force est de constater qu'avec ces éditions et la confiance d'Anita, leur géniale éditrice qui me laisse toujours le choix et qui me fait confiance, je me surprends à apprécier de plus en plus de titres : donc après avoir été archi-convaincue (il fallait bien cette insistance ^^ ) par les trois tomes des "Crimes en Himalaya" de Bernard Grandjean, mais aussi les "Enquêtes en Bretagne" d'Alex Nicol (que j'apprécie beaucoup là-encore), il était donc obligé que je tente "Les aventures du Commandant Gerfaut" de Gilles Milo-Vaceri. J'ai commencé par le tome 4, le dernier sorti aux Editions du 38 : "Les 7 fantômes". Cela ne m"a posé aucun problème puisque chaque enquête est indépendante, même s'il y a quelques références aux tomes et histoires d'avant  (cela donne juste envie de les lire). 

Je vous rappelle que les premiers sont sortis chez Harlequin mais que depuis, les tomes 3 et 4 ont été réécrits et enrichis pour être republiés aux Editions du 38 (c'étaient des nouvelles, ce sont des romans aujourd'hui), les tomes 1 et 2 sont toujours chez Harlequin pour la version numérique mais en papier chez les Editions du 38. 
Le tome 3 ressortira à la fin du mois : il s'intitulera "Le semeur d'âmes". Mais ce n'est pas tout, il sera suivi du tome 5 qui devrait, là encore, sortir entre février et mars (pour le salon du livre de Paris, pour la version papier, fin février pour la version numérique) celui-ci s'intitulera "La bête du Gévaudan. Autant vous dire que je suis impatiente de le lire celui-ci car j'adore cette légende que je connais assez bien mais réécrite avec le talent du monsieur, cela devrait être quelque chose. (Résumés de ces deux tomes : ICI)

Il est clair, pour moi, qu'près la lecture de ce tome 4, c'est simple, je vais tous les lire parce que je l'avoue, je suis tombée sous le charme de ce policier atypique mais aussi de l'univers ou des univers qui l'entourent. En effet, nous sommes face donc à une enquête policière mais celle-ci est teintée d'une touche de fantastique, voire d'ésotérisme qui m'a beaucoup plu. Enfin, j'ai aussi beaucoup aimé les deux acolytes du Commandant et les personnages secondaires en général, j'ai donc hâte de les retrouver tous (ou du moins certains) dans d'autres enquêtes. 

Bref, vous l'avez compris, forcément, cette chronique sera laudative (et longue ^^ ) puisque Gilles Milo-Vacéri a réussi à m'embarquer dans ses enquêtes du Commandant Gerfaut, à me faire succomber au charme de son héros et une fois de plus, évidemment, j'ai été séduite par son écriture et la construction de son roman.

Présentation de l'éditeur : 
Saint-Mazé est un village paisible perdu au cœur de la Sologne, terre de légendes et de mystères. Fiers de leur patrimoine, les habitants sont des gens discrets, à l’image du couvent des Carmélites qui demeure la première richesse culturelle de la commune.
Un matin, on découvre un cadavre abandonné devant l’édifice religieux et c’est la consternation générale, car le crime a été perpétré de manière abominable. Le capitaine Julie Sauvage de la Section de Recherches d’Orléans est chargée de l’enquête. Les mutilations sont si atroces qu’elle demande d’urgence le soutien du commandant Gabriel Gerfaut, le spécialiste des tueurs en série de la Brigade Criminelle de Paris.
Gerfaut débarque en Sologne accompagné par Adriana, son bras droit et Paul, la nouvelle recrue. Sans indices, sans témoins et face à des meurtres sans mobile apparent, ils se heurtent aux vieilles croyances, aux sorcières bien actuelles et à un tueur qui a toutes les apparences d’un vicomte, assassiné au XVIIIsiècle. Quand ils doivent affronter le mutisme des villageois qui s’ajoute aux vœux de silence des sœurs Carmélites, le commandant Gerfaut voit rouge et déclare la chasse aux fantômes ouverte !

Mon avis : Comme je l'ai dit avant, même si j'aime beaucoup l'écriture de Gilles Milo-Vacéri, quand j'attaque un polar, ce n'est jamais gagné d'avance parce que vous le savez, ce n'est pas mon genre de prédilection, même si j'en lis de plus en plus. Or, là, une fois lancée, dès que j'avais 5 minutes, je "sautais" dessus. Or, dites-vous bien que c'est  plus que frustrant quand vous n'avez pas vraiment le temps de lire car vous devez travailler!!!  C'est là que réside la force de ce monsieur : susciter l'envie de plonger dans le roman pour savoir... savoir qui est le ou la coupable et surtout pourquoi il ou elle a agi comme ceci. ;) J'avais deviné certains points mais je n'avais pas trouvé le ou la coupable.

Mais avant de continuer, laissez-moi, comme toujours, vous raconter le début de l'histoire
: évidemment, comme c'est un polar, je vais essayer d'être vigilante pour ne pas vous révéler le moindre indice ;) 


L'histoire débute par un prologue qui situe le cadre spatio-temporel : nous sommes début  avril 2017, en Sologne, terre si chère à mon ami décédé Bernard Simonay, dans un petit village nommé Saint-Mazé et l'on fait connaissance d'un vieux monsieur, Ernest Le Floch, qui attend que son adolescent de petit-fils, veuille bien rentrer de son rendez-vous amoureux. Or, le vieil homme est inquiet car il est près de 21h30 et pour revenir, il doit traverser une forêt sur un kilomètre... bien sûr, la nuit, on ne sait jamais sur qui l'on peut tomber : animal ou humain ou.... fantôme? C'est ce que David son petit-fils, pense avoir rencontré : il raconte à son grand-père son étrange retour, la sensation d'avoir été suivi et surtout la rencontre avec une personne qu'il n'a pas bien réussi à identifier. En revanche, la description qu'il en fait plonge alors Ernest dans ses souvenirs et il va lui raconter une bien étrange histoire, venue tout droit du XVIIIème siècle, juste avant la Révolution Française... 
On remonte donc le temps, pendant quelques pages et nous assistons, malheureusement, au premier meurtre de ce roman : le Vicomte d'alors, seigneur des terres de Saint-Mazé, est victime d'une terrible injustice et est assassiné. Révolté par ce qui lui arrive et avant qu'il ne succombe à ses blessures, il lance alors une terrible malédiction contre les villageois et leurs descendants, en leur promettant de revenir se venger, mais uniquement de ceux qui sont coupables d'un quelconque crime... 
 Vous comprenez bien que David, le petit-fils d'Ernest, est interloqué et ne semble guère croire à ces "histoires de bonnes femmes". Ce qui est plus surprenant, en revanche, est que le vieil homme, lui, y croit et est même très inquiet. Plus étonnant encore, il souhaite avertir les habitants du village du retour du fantôme du Vicomte, un retour qu'il qualifie d'anticipé, ce qui est signe, selon lui, de grands malheurs à venir... On comprend alors qu'il n'est pas le seul à adhérer à cette légende mais que c'est aussi le cas de tout le village...  Vraiment bizarre, non? On apprend aussi dans ce prologue que ce mystérieux esprit frappe tous les ans, quasiment à la même période : Ernest se demande alors (et nous avec) qui sera la victime de l'année...

Le chapitre 1 commence quelques semaines plus tard, le 14 mai (c'est à cette période que se manifeste le fameux fantôme du Vicomte) et cette fois, nous faisons connaissance avec Bernard Siglot, un homme qui rentre au petit matin de son travail par la fameuse forêt : la route est mauvaise, il est fatigué, il y a du brouillard et même s'il est vigilant, il aperçoit à la dernière minute, au détour d'un virage, une silhouette sombre, traversant quasiment devant lui. Il n'a pas d'autre choix que de freiner brutalement et malheureusement, ce qui arrive souvent dans ces cas-là, surtout quand la route est humide, la voiture fait une embardée et il se retrouve au fossé. Après un bref évanouissement, vu l'heure de son accident (il est entre 5 et 6 heures du matin) il sait qu'il ne pourra compter que sur lui-même : son téléphone portable étant inutilisable, sa voiture dans le fossé, il décide de rendre au couvent qui se situe pas très loin de l'endroit où il est, pour demander de l'aide. 
Malheureusement, il va avoir le choc de sa vie car il va tomber sur un cadavre, laissé devant cet édifice religieux (je vous passe les détails mais sachez qu'il y a de quoi être traumatisé à vie)
Le capitaine de gendarmerie, Julie Sauvage, appelée sur les lieux du crime, comprend que ce meurtre n'est pas banal (l'homme a été horriblement torturé et mutilé), décide en peu de temps de faire appel au célèbre Commandant Gerfaut dont la réputation n'est plus à faire et qui possède une formation unique (il est même diplômé du FBI). Elle sollicite donc l'aide de la procureure de la région qui connait bien le patron de notre héros. Un  coup de téléphone plus tard, le sieur Gerfaut qui se trouve justement en sa compagnie, accepte de venir aider la jeune gendarme à résoudre ce mystérieux crime des plus barbares, pressentant déjà qu'il pourrait être l'oeuvre d'un tueur en série...  

Voilà donc, comment Gabriel Gerfaut se retrouve à mener l'enquête et bien sûr, il ne vient pas seul, il est accompagné de ses deux aides Adriana Guivarch et Paul Castani... la première, étant visiblement avec lui depuis des années au point de quasi le connaître par coeur ; le second, les ayant rejoints récemment (nous apprend-on dans une note qui nous renvoie à l'un des précédents) Ils forment donc la "Dream Team" de la Crim. ;)

Evidemment, je vous ai planté le décor, vous comprendrez donc aisément que j'en resterai là ;) A vous de mener l'enquête en compagnie des forces de l'ordre, qu'elles soient de la police ou de la gendarmerie. Il est intéressant, d'ailleurs, de les voir travailler en bonne intelligence et non pas en rivalités, comme on nous le présente très souvent, que ce soit dans les séries ou les romans. D'ailleurs, la bonne ambiance qu'il y a entre tous ces enquêteurs est vraiment agréable à lire et m'a amenée plus d'une fois à un sourire. Ceci dit, cela vient en grande partie à la personnalité chaleureuse du légendaire Commandant Gerfaut.

Je l'avoue, j'ai succombé à son charme : non pas à son physique parce que ce n'est pas ce qui importe ici mais bel et bien à son intelligence et surtout ses rapports avec les autres : il a à la fois un fichu caractère et ne se prive pas de le montrer et en même temps, il met à l'aise tout le monde. Il crée très vite des relations cordiales SAUF évidemment, s'il veut mettre mal à l'aise ou manipuler son interlocuteur ou interlocutrice, pour les besoins de son enquête. C'est un homme brillant, qui a une mémoire hors-norme, qui raisonne comme personne et pourtant, son humanité, (ce n'est pas un être sombre, au contraire il est chaleureux et rit d'ailleurs souvent cet homme-là) parfois, lui fait faire des erreurs. C'est sans doute ce mélange qui fait que l'on succombe à son charme et ce n'est pas sa binôme, Adriana qui dira le contraire.
Il faudra sans doute que je remonte aux premiers tomes pour comprendre leur relation unique : bien sûr, ils sont collègues, s'entendent plus que bien, et savent comment l'autre va agir ou réagir dans l'enquête MAIS cela n'est pas tout
: il y a une étrange attirance qui les unit, un lien particulier (la touche de romance qui peut attirer les amateurs du genre qui vont alors espérer que, un jour, peut-être, ils franchiront le pas ^^ ) qui les rendent encore plus attachants l'un et l'autre car évidemment, comme ils travaillent ensemble, ils savent tous deux que s'ils franchissaient la ligne rouge, leur duo s'arrêterait. Bref, leur relation est vraiment intéressante car ils se complètent parfaitement l'un l'autre. 


Adriana est tout aussi ou quasi brillante que lui, c'est une policière exceptionnelle et elle a cette touche féminine qui fait que parfois, elle prend le relais quand il se renferme sur lui-même ou qui permet que certains se confie davantage à elle qu'à lui. En tout cas, elle sait être féroce si les besoins de l'enquête se font sentir et ne mâche pas ses mots, y compris lorsque sa tête de mule de commandant fait n'importe quoi. Bref, une héroïne à la fois féminine et puissante, comme je les aime.

Enfin, il y a Paul qui semble être le plus ouvert de tous : il est encore en stade d'apprentissage alors que c'est lui aussi un policier aguerri mais il est évident qu'il est encore légèrement en retrait car il ne réalise pas totalement pourquoi il a eu la chance d'être pris dans cette équipe : on sent l'admiration pour ses deux collègues et cela le laisse, pour le moment du moins, un pas en arrière mais quand il faut être là, il est là et est efficace. C'est un personnage qui va s'en doute se bonifier et se révéler au fil des prochains tomes. 

Tous les trois sont à la fois impitoyables avec les coupables mais terriblement humains avec les autres : c'est pourquoi, sans doute, en quelques pages, on s'attache à eux et que je les ai qualifiés de "Dream team".

Les personnages secondaires sont tout aussi réussis : je ne sais pas si on les recroisera mais en un tome, Gilles Milo-Vacéri les rend si intéressants qu'on espère les recroiser dans ceux à venir : j'ai bien aimé la capitaine de gendarmerie, Julie Sauvage, là encore, humaine malgré un métier qui n'est pas facile tous les jours. Elle aurait parfaitement sa place avec ce trio : professionnelle, sensible, intelligente, humaine et pleine d'humour, elle sait quand il lui faut faire appel à plus forte qu'elle et s'entend parfaitement avec Adriana car elle est comme elle

J'ai beaucoup apprécié aussi les autres gendarmes que ce soit Laurent ou Jacques ou encore cette journaliste que l'on semble penser superficielle au départ mais qui comme les autres, a aussi ses qualités ou encore la mère supérieure du couvent mais aussi les religieuses que l'on côtoie, le maire, le médecin légiste etc... Bref, plein de personnages bien différents les uns des autres (je ne vous parle pas volontairement des moins sympathiques mais je les prends en compte bien sûr) mais qui contribuent à créer un univers unique, qui ressemblent parfois à une sorte de famille (avec tout ce que cela suppose, le soutien mais aussi  les non-dits) et cela permet, par moment, d'alléger l'atmosphère parfois pesante de cette enquête, qui n'est pas des plus simples. 

Evidemment, je ne suis pas une spécialiste du polar mais force est de constater que Gilles Milo-Vaceri sait mener son lecteur là où l'on ne s'y attend pas
: il distille intelligemment les indices qui font que l'on perçoit peut-être une part de la vérité MAIS à aucun moment, comme je l'ai dit avant, on ne devine le coupable avant la fin. Ben oui, je l'avoue, je n'ai pas la mémoire à tiroirs de notre commandant et encore moins la clarté de son intelligence hors-norme. 


De plus, je vous rappelle que cette enquête n'est pas banale car nous avons à faire à une malédiction et l'on se demande forcément qu'elle est la part du vrai et du faux, là dedans : est-ce un admirateur ou un descendant du Vicomte qui se sert de cette légende pour régler chaque année ses comptes? ou est-ce un tueur en série, comme semble le croire au départ le commandant Gerfaut, et donc qui perpétue ses crimes simplement par hasard à cet endroit? ou est-ce encore tout "simplement" le fantôme qui vraiment vient se venger des descendants de ses assassins ou tortionnaires? ou est-ce un mélange de tout cela? ou encore une autre hypothèse à laquelle vous n'avez pas encore pensé? De plus, pourquoi un cadavre devant un couvent ? quel est le rôle de ce lieu sacré? quel rapport avec notre fantôme des temps ancien ou moderne? On sait bien qu'à l'époque de la Révolution Française, moment où notre Vicomte a été assassiné, il n'était pas bon être noble ou religieux : est-ce que cela a un lien là encore? ou pas du tout? puis, pourquoi ce titre de 7 fantômes? qui sont-ils? vous avez bien compris que notre Vicomte pouvait être l'un d'entre eux mais qui sont les autres dans ces conditions? et pourquoi ce chiffre de 7? un chiffre qui n'est pas innocent non plus et chargé de tellement de symboles que l'on ne peut, là encore, que supposer à quoi il correspond. 
Evidemment, vous aurez toutes les réponses à ces questions et à bien d'autres qui vous viendront au fil de votre lecture, en lisant donc cette quatrième enquête du Commandant Gerfaut ;) 

Sachez simplement que la vérité n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît et que les fantômes que l'on rencontre dans ce roman appartiennent à des époques bien sombres...


Enfin, je terminerai par la qualité d'écriture de notre auteur : terriblement efficace. Elle est fluide, semble en apparence très simple mais il maîtrise parfaitement à la fois le vocabulaire judiciaire, policier, religieux et tout ce qui lui est utile pour décrire cette intrigue. Certes, parfois, les descriptions des cadavres ou autres ne sont pas faciles à lire mais en même temps, on ne tombe pas dans le gore (si vous voyez ce que je veux dire) : c'est parfois violent en raison de l'histoire mais ce n'est pas gratuit et c'est pour cela, sans doute, que j'ai autant adhéré à ce roman. Pour moi, il est l'un des maîtres du suspense actuel et j'espère bien que son talent, dans ce domaine, va continuer à être chaque jour un peu plus reconnu. Franchement, je pense que les amateurs ou amatrices de Michel Bussi y trouveront leur compte (je pense, notamment, à certaines lectrices qui suivent le blog et qui se reconnaîtront ;) et à qui ce roman devrait plaire, j'en suis sûre :) )

Et les défauts me direz-vous? et bien sincèrement, je n'en trouve pas. Le roman n'est ni trop long, ni trop court et a un rythme qui me convient parfaitement. De plus, comme je l'ai dit avant, on ne tombe jamais dans la gratuité violente que l'on peut trouver ailleurs et qui ne me convient pas, à moi. Quant à la fin, elle se termine par une touche qui a fini de m'enthousiasmer :) mais bien sûr, vous n'en saurez rien ;) A vous d'aller la découvrir ;)


J'ai complété aujourd'hui ma collection des aventures du Commandant Gerfaut en achetant le tome 2 qui est en promotion, en numérique, comme le tome 1 (mais que je possédais déjà) Ce sont des formats plus courts car parus chez HQN qui en possède encore les droits. Vous avez bien sûr compris que je n'attendrais pas 6 mois avant de les lire ;) Tous deux sont à 1.99€ pendant quelques jours.


Lien pour le tome 1 ici : Que son règne vienne

Lien pour le tome 2 ici : Le mystère Lux & Umbra

Bref, j'espère vous avoir convaincus de mener l'enquête avec le Commandant Gerfaut et son équipe car si Gilles Milo-Vacéri a réussi à me convaincre, moi, une non-amatrice de polars, vous comprenez bien que c'est parce que son roman est plus que réussi ;)

En tout cas, moi, je suis plus convaincue que jamais par l'univers des écrits de ce monsieur et je me réjouis déjà de lire non seulement les prochaines aventures du célèbre policier mais aussi de découvrir son nouveau roman "Africamorphose" (un roman d'aventures? je vous en reparle aussi bientôt) paru ce jour aux Editions Elixyria (pour en savoir plus, c'est d'ailleurs ici : Africamorphose

Donc pour aller vite vous plonger dans cette enquête policière mystérieuse, pour l'acheter en numérique ou en papier, c'est par ici : Les 7 fantômes

2 commentaires :

  1. Eh bien ! Quelle chronique magistrale... J'en reste bouche bée. C'est une très belle analyse, tant des personnages que de l'intrigue, sans spoiler réellement quoi que ce soit.
    Bref...
    Un très grand merci pour ce retour qui a le mérite de tout dire ou presque, sans rien dévoiler. Exercice périlleux s'il en est ! Bravo !

    J'attends la suite concernant les deux premiers tomes avec une grande impatience.

    Avec mes amitiés,

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  2. merci beaucoup du passage sur le blog, que j'apprécie beaucoup : on n'y pense pas forcément et pourtant, c'est important
    A très vite donc pour les chroniques des prochains écrits :)

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