Dans "Le vampire des Cévennes", le tome 12 de la série (attention, chaque roman peut se lire seul et il y a toujours "la résolution" de l'enquête à la fin), celui-ci nous entraîne dans une région de France qui, comme souvent dans les tomes précédents, est connue pour être une terre de mystères, les Cévennes, à la demande de son ami le capitaine Delamare que l'on a vus dans deux autres tomes et qui est un gendarme : ce dernier doit faire face à une série de meurtres inexpliqués et comme les indices laissent à penser que le criminel se prendrait pour un vampire, quand il s'agit de tueurs en série doublé d'une touche inexplicable voire irréelle, eh bien, dans ces cas-là, on appelle Gabriel Gerfaut et son équipe, composée de sa compagne, Adriana Guivarch, une policière hors-pair et de Paul Castani, arrivé après et qui complète bien l'équipe par son talent. Tous trois travaillent ensemble depuis des années et se connaissent parfaitement MAIS au début de ce tome, leur supérieur, le commissaire divisionnaire "Marcelli" dit le "Vieux" que l'on voulait écarter, leur impose une nouvelle policière, une stagiaire (ce qu'habituellement Gabriel refuse) Morgane Kervellec , major de promo et qui a choisi de se former auprès du meilleur. Bien qu'il tente de refuser, il ne peut que se plier aux ordres et la réalité les rattrape bien vite puisqu'ils doivent se rendre dans les Cévennes pour mener leur enquête.
La jeune femme, comme le lecteur, va se retrouver propulsée au coeur de cette dernière qui va se montrer des plus inattendues et où les certitudes et les peurs vont être sans cesse remises en question : elle devra alors montrer si elle est digne ou non de faire partie de ce trio de choc afin de vaincre celui qui se prend pour le "vampire" des Cévennes.
Attendez-vous à de multiples rebondissements, à voir vos certitudes vaciller et bien sûr, être soufflé(e)s par le final, qui, je l'ai dit au moment de ma lecture, montre à quel point Gilles Milo-Vaceri maîtrise à la perfection la définition du fantastique telle qu'on l'entend en littérature et ce, en une phrase! Vous n'aurez qu'une hâte, si vous ne connaissez pas la série, lire les précédents et si vous êtes fan, comme moi, attendre avec impatience le prochain qui sortira cette année.
La jeune femme, comme le lecteur, va se retrouver propulsée au coeur de cette dernière qui va se montrer des plus inattendues et où les certitudes et les peurs vont être sans cesse remises en question : elle devra alors montrer si elle est digne ou non de faire partie de ce trio de choc afin de vaincre celui qui se prend pour le "vampire" des Cévennes.
Attendez-vous à de multiples rebondissements, à voir vos certitudes vaciller et bien sûr, être soufflé(e)s par le final, qui, je l'ai dit au moment de ma lecture, montre à quel point Gilles Milo-Vaceri maîtrise à la perfection la définition du fantastique telle qu'on l'entend en littérature et ce, en une phrase! Vous n'aurez qu'une hâte, si vous ne connaissez pas la série, lire les précédents et si vous êtes fan, comme moi, attendre avec impatience le prochain qui sortira cette année.
"Le vampire des Cévennes" est sorti le 24 novembre aux Editions du 38 et je vous rappelle que vous pouvez retrouver toutes les chroniques de cette série sur ce blog.
Présentation de l'éditeur :
Présentation de l'éditeur :
Une promotion et l’arrivée d’une stagiaire dans son équipe provoquent les foudres du commandant Gerfaut. Alors qu’il tente de négocier, la Gendarmerie le sollicite, car un tueur en série terrorise les Cévennes. Les victimes sont exsangues après avoir subi d’étranges morsures au cou.
Entre un magistrat intransigeant, des élus impatients, et une bataille autour d’un projet immobilier, Gerfaut à fort à faire. Il doit déjà résoudre une première énigme : et si les vampires existaient vraiment ?
Face au surnaturel, Gerfaut n’hésitera pas à mordre le premier.
Mon avis : J'ai retrouvé avec une joie non-boudée cette série et cette équipe que j'apprécie particulièrement : soyons clairs, c'est du grand Gerfaut et même si cette fois, il manque l'ennemi qui sert de trame depuis le début, on retrouve la patte de la série et ce qui fait son succès. En effet, notre auteur se sert d'une légende qui a eu cours dans les Cévennes et dont on parle au Moyen-Âge dans plusieurs écrits, pour nous perturber et nous amener à nous demander si le ou les assassins ne sont pas des vampires ou de "simples" humains perturbés, nés pour faire le mal et au final, si nos certitudes sont réelles ou infondées.
Bien évidemment, je ne vous dirai rien sur l'intrigue puisqu'au milieu de tout cela, il y a la construction d'un projet immobilier qui ne plait pas à tout le monde et qui, bien sûr, pourrait susciter des soupçons. (c'est dit dans la présentation du roman) On retrouve d'ailleurs cette thématique dans les livres de la série puisque l'on a souvent l'opposition entre les locaux et les promoteurs, les agriculteurs ou chasseurs et ceux qui sont contre, la police de terrain et les fonctionnaires qui ne connaissent rien à la réalité du terrain... bref, en ces temps compliqués, l'auteur en profite pour glisser ici et là quelques remarques bien envoyées afin de nous faire réfléchir et évidemment, puisque cela sert l'intrigue, nous embrouiller encore plus.
Bien évidemment, je ne vous dirai rien sur l'intrigue puisqu'au milieu de tout cela, il y a la construction d'un projet immobilier qui ne plait pas à tout le monde et qui, bien sûr, pourrait susciter des soupçons. (c'est dit dans la présentation du roman) On retrouve d'ailleurs cette thématique dans les livres de la série puisque l'on a souvent l'opposition entre les locaux et les promoteurs, les agriculteurs ou chasseurs et ceux qui sont contre, la police de terrain et les fonctionnaires qui ne connaissent rien à la réalité du terrain... bref, en ces temps compliqués, l'auteur en profite pour glisser ici et là quelques remarques bien envoyées afin de nous faire réfléchir et évidemment, puisque cela sert l'intrigue, nous embrouiller encore plus.
Comme à chaque fois, on ne peut que remarquer le travail de recherches sur les lieux mais aussi les légendes liées au mythe des vampires ou ayant cours dans les Cévennes (rappelez-vous, il a déjà été dans cette région avec la bête du Gévaudan)
On retrouve notre inspecteur à la langue bien tranchée, qui ne supporte pas les courbettes et les gens qui prennent de haut : c'est un homme intègre, rempli de valeurs et qui ne supportent pas les injustices : gare à celui qui oserait le prendre de haut, lui ou un membre de son équipe (et dedans j'inclus les policiers ou gendarmes qui sont sans cesse sur le terrain) Il ne s'embarrasse pas toujours de la procédure mais il est soutenu par tous ceux qui travaillent avec lui car ils savent qu'il est le meilleur : c'est un flic à l'ancienne qui a le code de l'honneur et pour qui, seule l'enquête compte (et ceux qui comptent pour lui, bien sûr). Je suis toujours aussi fan de ses petits tiroirs, de sa langue acérée, de son humour particulier et de son caractère épouvantable, soyons clairs ^^ Il lui faut bien Adriana et l'amour qu'il lui porte pour arriver un peu à le canaliser : mais même elle, elle respecte qui il est et ce qu'il est : elle continue d'apprendre à ses côtés et comme c'est une femme, elle aussi, de caractère, elle n'hésite toutefois pas à lui dire ses 4 vérités (et c'est bien la seule avec le "Vieux", son patron) : j'aime beaucoup la relation de fidélité entre ces deux-là, très forte. Pourtant, doit-on nourrir des inquiétudes sur ce personnage sachant qu'on voulait le pousser au placard quand le temps sera venu? Vous me direz... mais une phrase me perturbe, je l'avoue. Je n'ai pas envie qu'il parte, moi, ce Vieux que j'aime beaucoup!
J'aime aussi l'évolution de Paul qui s'affirme toujours un peu plus à chaque fois et la présence de cette nouvelle stagiaire apporte un regard nouveau sur l'équipe et même si elle est impressionnée (qui ne le serait pas avec un tel palmarès) là encore, il sait la mettre à l'aise et l'écouter.
On retrouve certains personnages avec plaisir et que l'on a croisés dans les tomes passés : l'auteur fait des allusions afin de pousser à lire ou découvrir ses romans. De même, comme à chaque fois, quand on reprend le roman (ce que je fais pour rédiger cette chronique) on découvre des indices qui nous avaient échappé à la première lecture et qui trouvent une autre explication lorsque l'on sait la fin. Je ne dirai rien des méchants puisque vous imaginez combien ils sont tordus et bien trouvés et fidèles à... chuttttttttt
Je terminerai en revenant donc au début de cet avis : c'est encore un tome plus que réussi, qui se dévore et à peine le dernier mot lu, on aimerait déjà avoir le suivant. Faites attention aux petits détails mais ne croyez pas que vous aurez tout compris, car à l'image de la série, la touche fantastique plane toujours et l'on ne sait que croire. J'ai aussi aimé les allusions au mythe du vampire et aux nombreuses légendes qui existent depuis si longtemps. En tout cas, la lutte contre le Mal, sous toutes ses formes, que mène Gabriel est loin d'être finie : chaque tome amène encore plus le doute et en une phrase, l'auteur nous perturbe davantage : bravo.
Ne passez pas à côté de ce roman de cette série en générale, elle est incontournable : bien écrite, bien documentée à chaque fois et avec des personnages que vous ne pourrez oublier.
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