vendredi 27 avril 2018

Dans ma pal... service presse

vendredi 27 avril 2018
"Les coquelicots de sang" de Rose Morvan paru chez Scribo ergo sum  paru donc en auto-édition. Rose me l'avait proposé il y a quelque temps mais je croulais déjà sous les sp (bon, c'est toujours le cas mais si j'attends de ne plus en avoir, je ne le lirai jamais ) donc, elle me l'a envoyé hier soir et la remercie de sa confiance.

Je vous invite à lire le résumé qui annonce à la fois une histoire de femme forte et en même temps, le format (journal intime) est assez atypique.

Evidemment, je n'ai pas encore lu ce livre mais ai lu deux romans de Rose et je peux vous dire, déjà, que je ne serai pas déçue : son français est parfait! donc laissez-vous tenter ;) 


Présentation de l'éditeur : 
« Si j’ai entrepris d’écrire à partir de maintenant ce journal, c’est pour témoigner de notre difficulté à nous insérer dans ce monde d’hommes, surtout dans le domaine de la médecine où la méfiance à l’égard de notre sexe est tenace. Nos cerveaux, paraît-il, sont inaptes à concevoir la chose médicale. Ce présupposé nous maintient dans l’infériorité intellectuelle et nous enferme dans le gouffre de l’impossible crédibilité. Les plus virulents de nos adversaires y voient une altération, une aberration même de la nature, démontrant de manière tout à fait scientifique l’incompatibilité irréfragable d’être femme et médecin à la fois ! […] 
Certains confrères et mes parents ne comprennent pas mon choix. « C’est trop dur pour une femme ! » Les infirmières y sont bien, elles ! Pourquoi pas moi ? J’ai le cœur bien accroché. J’ai conscience que je devrai m’imposer dans les hôpitaux militaires pour être crédible. Cela m’est égal, j’ai le sang vif et la détermination qui l’accompagne. Je ne laisserai personne me dicter ma conduite. 
C’est ma façon de remplir mon devoir de femme, de citoyenne et de médecin. »

Dans une profession exercée exclusivement par des hommes, elle a réussi à s’imposer et à devenir la meilleure dans sa spécialité.

Dans un début de siècle engoncé dans un carcan moral, social et religieux, elle a assumé qui elle était et ce qu’elle était. 

Dans une société qui ne permettait pas aux femmes de vivre leurs passions amoureuses, elle a vécu les siennes en dépit de tout et de tous.

À une époque marquée par le patriarcat, elle a osé être une femme libre. Tout simplement.

Voici l’histoire du docteur Albertine Régnier, femme exceptionnelle et pourtant méconnue dont l’Histoire n’a pas retenu le nom. Il est temps de lui rendre hommage.


Pour le commander, c'est par ici : Les coquelicots de sang

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