Plus sérieusement, si vous attaquez par celui-ci (chaque enquête est indépendante, même s'il y a un fil conducteur depuis le premier tome (enfin, devrais-je dire, des fils conducteurs car il y a plusieurs questions dont on attend les réponses) je suis sûre que vous aurez envie de découvrir la série dès le premier roman (d'ailleurs, si je ne croulais pas sous les sp actuellement et les lectures, j'aurais bien recommencé cette série moi aussi et je ne l'exclus pas pendant mes vacances, même si je me suis promis d'en lire un autre dont je vous reparlerai prochainement) afin d'obtenir des éclaircissements sur certains faits évoqués par tel ou tel personnage.
Ce tome 7 s'intitule "Piège Mortel au Vatican" et si vous avez lu les précédents, vous savez que ce lieu est très important dans la lutte que Gabriel Gerfaut mène contre certains de ses ennemis depuis le tome 1 mais en plus, il est auréolé de mystères depuis sa création. Je vous invite aussi à regarder le titre, il devrait vous intriguer (et même vous inquiéter) dès le départ "piège"? "mortel" ? cela laisse présager des ennuis pour notre commandant, hein?
Il est sorti le 19 juin aux Editions du 38 et comme toujours, je remercie Anita, la géniale éditrice pour l'envoi de ce roman en service presse (évidemment, comme les 6 autres, il rejoindra ma bibliothèque) en avant première.
Présentation de l'éditeur :
2 décembre 2018
Le commandant Gerfaut et ses adjoints sont invités en Italie pour donner une conférence. Ce qui ressemblait à des vacances tourne vite au cauchemar. Dès leur arrivée à Fiumicino, ils sont la cible d’un attentat qui fait de nombreuses victimes. Adriana est grièvement blessée et lutte contre la mort. Bien qu’abattu et démoralisé, Gerfaut se joint au capitaine Paola Tempesti, de la Sécurité Intérieure italienne. Poursuivant un témoin disparu, ses investigations le mènent au Parrain de Cosa Nostra. L’enquête piétine, mais quand on cherche la vérité à Rome, les mystères du Vatican et le silence de l’Opus Dei ne tardent pas à brouiller les pistes. Il va traquer les coupables, quitte à mettre la Ville Éternelle à feu et à sang.
Résoudra-t-il cette énigme ? Quel effroyable secret se cache derrière tous ces crimes ?
Le commandant n’a plus rien à perdre et il ira au bout de lui-même.
Mon avis : vous l'avez déjà compris, il ne pourra être que positif car c'est un vrai tome clé dans la série à bien des égards et pour être franche avec vous, quand j'ai refermé ma liseuse à 2h du matin, j'avais un sourire niais de contentement. Donc, autant vous dire que ce tome a répondu à mes attentes : non seulement comme toujours, l'on va mener l'enquête à côté de ce policier au tempérament explosif qui n'a pas peur de rien (ou quasi) mais en plus, il va nous permettre d'avancer dans la construction générale de l'oeuvre (j'y reviendrai)
Cette fois, nous allons en Italie et au Vatican : or, ce choix n'est pas innocent puisque ces deux pays renvoient bien à la série et à l'homme : en effet, nous allons côtoyer les hautes sphères du catholicisme puisqu'une partie de l'intrigue se déroule dans les ors du palais apostolique mais aussi les mystérieux membres de l'Opus Dei (organisation assez obscure mais popularisée dans le "Da Vinci Code" de Dan Brown) ou encore les membres redoutés de la mafia italienne. Vous vous dites alors que ce pauvre Gabriel va avoir bien des problèmes à jongler, une nouvelle fois, entre les extrêmes et qu'entre un religieux et un parrain, il n'y a aucun rapport et pourtant... Vous rajoutez des politiques, des espions, un complot, un attentat, un combat du bien contre le mal et l'amour au milieu de tout ça et vous avez un roman explosif, mené de main de maître par notre auteur.
Mais comme toujours, laissez-vous moi vous raconter le début du roman... sans trop vous en dire, évidemment ^^
Celui s'ouvre sur un prologue qui se déroule... aux USA, dans l'état de Virginie, le 28 novembre 2018 : surprenant, non? Là, nous faisons connaissance de Mack Galloway, le directeur des Opérations Spéciales de la CIA qui se rend à une réunion des plus secrètes avec son patron mais aussi deux membres importants de ce pays. (je vous laisse les découvrir). On lui confie un dossier du nom d ' "Angel Fire" et plus il le découvre, plus il pâlit, comprenant que sa vie risque d'être à jamais bouleversée. Visiblement, il est informé d'un complot (contre qui? on ne le sait pas) et on lui demande d'agir et son supérieur lui dit même que s'il devait faire sauter le Vatican pour mener à bien cette mission, il ne dirait rien! Euhhhhhhh???? rien que ça?! mais au fait, quel rapport avec notre titre? Or, une fois son chef parti, on comprend que Mark se méfie de quelque chose ou quelqu'un car il collecte des preuves de cette réunion. Pourquoi? Qui craint-il? En sortant, il appelle son second et lui demande de lui convoquer deux agents qui viennent de rentrer de mission et il se rend à son bureau, toujours obsédé par l'idée d'échouer ce dossier aussi important du nom d'"Angel Fire" : hum... là encore, il y a deux mots importants "Angel" l'ange donc et Fire "le feu" donc le diable? quel est donc ce dossier mystérieux qui semble prêt à mettre le feu où? quand? qui? quoi? déjà des questions sans réponses...
Le chapitre 1 nous emmène en terre connue puisque nous retrouvons notre policier préféré le 29 novembre, au Bastion (à la brigade criminelle) en compagnie de ses deux équipiers : les capitaines Adriana Guivarch et Paul Castani. Tous trois sont convoqués chez le "Vieux" (comprenez le supérieur de Gerfaut "Gustave Marcelli" qui le couvre tout le temps quand il déroge des procédures) et celui-ci est en compagnie, notamment, d'un représentant des douanes italiennes : ce dernier souhaite qu'il intervienne dans une formation de profilage à Rome : vous me voyez venir? il décide d'accepter à la seule condition que ses deux adjoints l'accompagnent. Evidemment, n'ayant pas d'autres choix, sa requête est acceptée... Or, au lieu de les suivre dans leur périple, on repart aux USA, à New York, au siège de l'Opus Dei et là, nous rencontrons Harold Messington (tiens, il y a messie dans son nom, un signe ?) le directeur qui se lamente sur quelque chose qui arrive et une information qu'il a en sa possession et qui visiblement le ronge... On apprend qu'il a appelé l'administration américaine (pourquoi?) et décide ensuite de joindre la Secrétairie du Saint Siège afin de parler à un cardinal car il s'agirait d' une question de vie et de mort... Après avoir discuté une heure, il prévient un dénommé "Julius Pearson" et le charge de trouver des billets d'avion car je cite "on ne discute pas les ordres du Vatican"! Mais où vont-ils ? au Vatican? ou ailleurs?
Nous retrouvons ensuite une dénommée Carla Rosselli, accompagnée de son fils, prénommé lui aussi Gabriele (Gabriel en italien..; décidément, il y en a beaucoup dans cette série qui se prénomme ainsi ^^) à Nice : visiblement, c'est une femme très riche, mariée à homme du nom de Matteo, qui lui se trouve à Paris pour affaires. Pourtant, elle n'est pas seule puisqu'elle est accompagnée d'Aldo, un homme visiblement son service... et l'on apprend qu'il est chargé de les protéger, elle et son fils, car ils appartiennent à la famille de son parrain "Don Rosselli", le chef respecté de la "Cosa Nostra" (la mafia sicilienne) ... Quel est donc le rapport entre tous ces gens que l'on vient de rencontrer et Gerfaut?
Et comme si cela ne suffisait pas, on fait enfin connaissance avec un duo d'agents spéciaux, le capitaine Cordelle Stanford et le lieutenant Dana Brookes, envoyés par Galloway afin d'exécuter "Angel Fire" mais tous deux sont inquiets et sentent mal cette mission... Qui sont-ils et que doivent-ils faire? et là encore, quel est le lien qui les unit aux personnages précédents? et bien vous le saurez en lisant ce roman...
Sachez simplement qu'à l'atterrissage à Rome, il va y avoir un attentat et qu'Adriana va être lourdement blessée (je ne révèle rien, c'est dans le résumé). Il y aura des morts et Gabriel, bien qu'effondré à l'idée de perdre la femme qui compte tant pour lui, va se lancer à la recherche des coupables, aidé en cela par une policière italienne "le capitaine Paola Tempesti" mais aussi par ^^ chuttttttttt ^^ Vous savez bien qu'on ne peut pas tout dire et que dans les Enquêtes du Commandant Gerfaut!
Or, rappelez-vous, cette enquête se trouve sur les terres de la religion catholique et donc que tout est possible ! le Bien comme le Mal, alors? De plus, Gerfaut et son équipe ont sauvé la vie de la belle-fille et du petit-fils du Parrain : comment ce dernier va-t-il réagir? parce que soyons clairs, police et mafia, cela ne va pas bien dans la même phrase? Que va-t-il donc se passer? Quel est le lien entre tous ces personnages? Qu'est-ce qu'Angel Fire? Adriana va-t-elle s'en sortir? Que vient faire le directeur des opérations spéciales de la CIA dans cette histoire? et celui de la section de l'Opus Dei de New York? bref, à vous d'aller démêler, comme ce cher Gabriel, cette nouvelle enquête afin de comprendre ce qui est en jeu et je vous préviens, attendez-vous à frissonner, à vous énerver, à vous attendrir, à être émus, bref, à être plus qu'emballés par ce nouvel épisode des aventures du Commandant Gerfaut!
Je n'évoquerai pas beaucoup nos trois personnages principaux car c'est à vous de les découvrir et de voir l'évolution dans leurs relations (enfin, Adriana étant assez vite blessée et Paul étant chargé de la veiller on ne les voit quasiment pas dans ce tome ) : c'est donc un roman où l'on voit essentiellement Gabriel : à la fois le policier remarquable mais aussi l'homme devant faire face à la plus grande crainte de sa vie : perdre son équipière qui est, on l'a compris au fil des tomes, beaucoup plus pour lui que cela (mais ces deux-là étant dans la même équipe, rien n'est possible entre eux, n'est-ce pas? vous me direz alors... on ne peut toutefois pas contrôler ses sentiments, hein? ) Il va faire équipe ici avec une brillante policière italienne, Paola, qui une fois les choses mises au clair entre eux, va se révéler être une aide et un soutien de tous les instants. En effet, elle n'hésitera pas à le secouer quand besoin est et l'aidera à se concentrer sur l'enquête afin de retrouver ceux qui sont derrière l'attentat de l'aéroport. Dans ce tome, on voit donc notre policier faire face à tous les sentiments qui l'animent. Or, vous le savez, il ne fait jamais dans la dentelle et il se moque totalement qui est face à lui quand il a besoin d'avancer : cardinal, ministre, parrain ou autre ^^ et pourtant, il s'est attiré la protection du Parrain qui va lui offrir une aide et une protection inattendue en la personne d'Aldo : j'avoue avoir beaucoup aimé ce personnage (ou ces deux personnages) qui sont certes ce qu'ils sont et ont une justice impitoyable quand on les trahit et pourtant... ils ont une morale et une reconnaissance qui imposent le respect et l'admiration. J'espère vraiment qu'on les reverra (oui, je l'avoue, j'ai craqué un peu pour Aldo, cet homme qui a des points communs avec Gabriel et qui semble avoir souffert dans sa vie personnelle mais aussi pour le Parrain alors que son fils est un connard fini... il pourrait y avoir matière à avec cette famille aussi) dans de prochains tomes.
Il y a bien sûr les méchants mais de cela, vous n'en saurez rien ^^ mais au fait, qui sont les méchants? parce que la mafia, ce ne sont pas des saints! est-ce que cela veut dire que les saints se trouvent du côté du Vatican? pas vraiment sûr, non plus! méfiez-vous des apparences...
Ce que j'ai surtout aimé dans ce tome est la confirmation de ce que l'on soupçonnait dans les tomes précédents : si vous connaissez la série, vous savez que les enquêtes policières sont certes ancrées dans la réalité mais qu'il y a un souffle de fantastique à chaque fois (sauf dans le tome 2) : on est depuis "Que ton règne vienne" dans un combat, où des forces qui nous échappent, s'affrontent. Or, Gabriel, au prénom important (réfléchissez ^^ sinon, pensez à un ange...) a un rôle certain à jouer depuis ce premier livre. Plus l'on avance, plus celui-ci semble (ou pas) se préciser. En tout cas, "Piège au Vatican" fait penser par certains côtés à l'univers de Dan Brown et à son héros Robert Langton (même si lui et Gerfaut sont très différents) ... Il y a une touche d'ésotérisme qui devrait plaire aux amateurs du genre. De plus, les dernières pages du livre et le fait que notre policier pourra avoir accès, dans le futur, à un lieu secret nous laissent à penser que la série va accentuer cet aspect-là et j'adore!!! Il me semble évident que Gabriel Gerfaut va devoir affronter à la fois de nombreux tueurs en série (c'est sa spécialité) mais aussi résoudre des mystères inexpliqués dans son combat contre le mal... et évidemment, les possibilités sont infinies tant il y a des intrigues non résolues!!! J'ai donc hâte de voir où notre auteur va nous emmener.
Enfin, il y a un autre aspect dans ce roman qui marque aussi une évolution dans notre trio et là encore, j'ai plus que hâte de savoir où on va aller et comment tous trois vont gérer cette nouvelle donne et si cela va changer quelque chose entre eux. Mystérieux, hein? c'est fait pour.
Je pourrais continuer longtemps comme ça tant j'adore cette série qui ne cesse de se bonifier tome après tome : Gilles Milo-Vaceri maîtrise parfaitement les techniques du polars et nous entraîne sur des pistes des plus inattendues afin, justement, de nous surprendre encore plus. Comme à chaque fois, on sent qu'il y a un vrai travail de recherche, y compris dans les thèmes ou sujets qui pourraient prêter à discussions. Mais comme pour Dan Brown, je vous rappelle qu'il écrit un "ROMAN", c'est à dire une fiction dans laquelle il est libre de mêler le faux au vrai afin de nous faire passer un bon moment et soyons clairs, c'est plus que réussi!
Vivement vivement l'épisode 8 des Enquêtes du Commandant Gerfaut ^^.
Donc pour l'acheter, c'est ici : ebook ou papier
Les chroniques et titres des tomes précédents :
- Que son règne vienne (tome 1) : chronique
- Le mystère Lux & Umbra (tome 2) : chronique
- Le semeur d'âme (tome 3) chronique
- La bête du Gévaudan (tome 5) : Chronique
- La louve de Rouen (tome 6) : chronique
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire