Présentation de l'éditeur :
Londres, janvier 1797
Cher Monsieur Clenneth…
C'est ainsi que commencent les lettres que Miss Amy Rosebury écrit au gentleman entraperçu dans une librairie de Covent Garden par un bel après-midi d'hiver. Des lettres dans lesquelles elle ouvre son coeur d'autant plus librement qu'elle ne les lui enverra jamais et que leurs chemins ont peu de chances de se croiser à nouveau. Du moins, c'est ce qu'elle pense… Mais la gentry anglaise est un bien petit monde.
Entre malentendus, convenances et faux-semblants, un roman d'amour et d'aventure, comme une rencontre entre Orgueil et préjugés et Autant en emporte le vent.
Mon avis : comme je l'ai dit en préambule, ce roman a été une vraie belle découverte car j'ai été conquise, à la fois par cette belle histoire d'amour se déroulant à la fin du XVIIIième siècle mais surtout par son originalité dans sa construction et bien sûr par la jolie plume de l'auteure qui ne pourra que vous charmer : elle fait totalement écho au récit et c'est un vrai plaisir de lire ce texte très bien écrit. Vous le comprendrez très vite en lisant les premières pages... Certains y verront sans doute un écrit un peu suranné mais je peux vous dire que c'est loin d'être le cas : je dirais que l'auteure rédige une romance moderne où la place de la femme trouve un écho à nos combats actuels, tout en respectant l'époque dans laquelle se situe l'histoire, époque, malheureusement, empreinte de nombreux codes et obligations en tous genres! Il n'était guère réjouissant d'être une femme à la fin du XVIIIième siècle même si notre héroïne, de par sa culture, est très en avance sur son temps . On y trouve ainsi bon nombre de références littéraires et historiques, qui se glissent ici et là et servent intelligemment la trame narrative et donnent aux personnages une dimension supplémentaire. Sous couvert d'une romance douce et élégante, l'auteure nous amène aussi à réfléchir sur l'éducation des femmes et la nécessité pour chacune d'entre nous d'acquérir un savoir pour ne pas être dépendante de ces messieurs. Mais ce roman est avant une belle histoire d'amour entre deux belles personnes avec, bien sûr, son lot de contrariétés...
Mais avant de continuer, laissez-moi vous raconter le début de l'histoire : le chapitre 1 s'ouvre sur une lettre, écrite par notre héroïne Amy, à un homme qu'elle a rencontré au théâtre la veille et pour lequel elle a eu un vrai coup de coeur. Evidemment, ne pensant pas le revoir, elle s'adonne à une correspondance fictive... au lieu de s'épancher dans un journal intime, elle préfère imaginer qu'elle lui écrit mais évidemment, surtout à cette époque, ne lui envoie pas. Elle garde les lettres qu'elle enferme dans une boîte qui lui est chère... Mais voilà, le destin va s'en mêler et elle va rencontrer en personne cet homme qui se trouve être l'un des meilleurs amis de son futur beau-frère : vous me suivez? ^^ évidemment, ils vont être amenés à se recroiser et ô surprise, non seulement Henry Clenneth est séduisant mais il a un bel esprit et est pour que les femmes se cultivent...D'ailleurs, il a poussé sa jeune soeur Margaret à étudier et lui laissera le choix de son futur époux. La jeune femme ne peut donc que succomber encore plus. Tout semblerait partir assez bien si Henry n'avait pas dans ses relations un meilleur ami qui a de sérieux problèmes, Amy une jeune soeur capricieuse et jalouse et d'autres personnes qui vont se mettre en travers d'un bonheur qui semblait leur sourire... Arriveront-ils à vaincre ces obstacles et écarter ceux qui pourraient être dangereux? Les événements vont se succéder et les problèmes vont s'accumuler. Ajouté à leur sens mutuel de l'honneur... rien n'est simple dans cette contrée anglaise de la fin du XVIIIième siècle....
Comme je l'ai dit avant, ce sont de belles personnes : à la fois respectueux des convenances de l'époque, ils sont pourtant tous deux en avance sur leur temps et ont reçu une éducation qui les rend par moment attachants et à d'autres, agaçants (car évidemment, ils sont parfois prisonniers de cette éducation qui les oblige à... ). Bien que très marqués par leur époque, ils font preuve tous deux de courage, allant au-delà de ce que l'on peut attendre, notamment d'une femme de cette époque mais cela met surtout en valeur leurs caractères exceptionnels. Comme nous sommes dans une romance qui rappelle certains romans anglais de l'époque, ne vous attendez pas à un texte comme on peut l'en trouver dans d'autres maisons d'édition avec des scènes sensuelles, cela ne correspondrait pas du tout à l'esprit de ce texte et franchement, cela ne manque pas.
J'ai beaucoup aimé aussi l'autre meilleur ami d'Henry Georges Elias et aurait aimé voir et surtout lire son histoire d'amour avec..................... CHUTTTTTTTTTT : il est vraiment l'homme et l'ami parfait : je vous le laisse le découvrir et je ne serais pas contre (VRAI-MENT là, c'est un appel à l'auteure ;) ) lire un roman ou du moins une nouvelle racontant son histoire à lui : vraiment un personnage secondaire comme je les aime.
Il y a aussi la jeune soeur agaçante, superficielle et capricieuse : bien sûr, elle est jeune mais cela n'explique pas tout.
Et enfin, il y a ^^ je vous laisse découvrir les autres personnages qui se mettent en travers de ce couple et qui vous agaceront, vous feront frémir ou pire vous énerveront franchement.
Je vous le promets, une fois ce roman commencé, si vous aimez les belles écritures et êtes un peu nostalgiques des belles romances du temps passé, vous ne pourrez pas le lâcher et vous ressortirez de votre lecture avec le sourire, satisfait(e) d'avoir découvert ce roman et cette histoire à la plume élégante.
Pour l'acheter, c'est par ici : Les lettres que je ne vous ai jamais envoyées
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